Comme la superficie du duplex limitée de ±90m2, le principal souci était de quand même créer de l’espace sans sacrifier la fonctionnalité. Soulever le toit d’un côté ajoute quelques mètres carré, et enlever une partie du sol de l’autre côté laisse rentrer plus de lumière et crée aussi un contact visuel entre les deux étages.

La séparation entre les deux étages est complètement en verre. Le sol de la chambre à coucher passe pratiquement par celui de la pièce du dessous. Dans la partie en pente du toit sont placées trois longues vitres par lesquelles la lumière du jour entre dans le duplex tout au long de la journée. En ce limitant dans le choix et le nombre des matériaux utilisés pour la rénovation le caractère robuste du bâtiment est conservé et renforcé. Tout l’excédent saute et ne reste que l’essentiel, soigneusement accentué.

Tout les meubles étaient prévus dans le projet. Le bloc-cuisine, le mur avec les armoires et le plan de travail forment une unité et les meubles de bureau sont alignés avec les poutres. Il ne reste rien de la division originale de l’intérieur, excepté les grosses poutres en bois soutenant le toit, qui une fois dégagées accentuent les murs et plafonds plâtrés, offrant plus de perspective à la maison.

L’escalier menant à l’étage est traité de la manière la plus transparente possible, seules les marches en acier plié sont laissées visibles. Le sol est le même dans tout le duplex, aussi bien dans la salle de bain que dans la cuisine et les autres pièces. Il s’agit d’un parquet en merbau, une couleur de bois qui s’accorde bien avec les vieilles poutres apparentes. En choisissant ce sol unique les différentes fonctions s’unissent et laissent un sentiment d’espace. Les châssis des portes sont aussi en merbau, ce qui contraste avec les murs plâtrés.

La terrasse est faite en bois, cette fois ci en bankirai, tout comme la table qui semble jaillir du sol. Les différents espaes à l’étage sont séparés par des murs coulissants et s’adaptent ainsi suivant les besoins des habitants.